Feuilles
Crues ou cuites
Fleurs
Crues ou cuites
Racines
Cuites
Graines
Pois secs à cuire
Gousses
Crues ou cuites
Semer le dolique en pleine terre en poquets de 3 en privilégiant les périodes suffisamment chaudes pour que la terre soit réchauffée. Cela permettra une bonne levée. Le dolique est un haricot grimpant qui a besoin d’un tuteur et devra être maîtrisé dans les petits jardins. Il peut rester plusieurs années en place et supporte très bien la taille, donc à vous de déterminer la place que vous lui consacrerez (si vous le laissez faire il montera à plus de 4 mètres de hauteur).
C’est un haricot qui supporte des conditions assez extrêmes et qui est considéré comme une plante phare de l’autonomie alimentaire pour les régions semi-arides. Il peut aussi bien pousser de zéro à 2000 mètres d’altitude que supporter de larges variations de pluviométrie, de 200 à 2500 mm par année. Il tolère aussi des PH très variés dans le sol (de 4,5 à 7,5). Durant toute la période de pousse, il est très peu vulnérable aux attaques de ravageurs et de maladies. En revanche, les gousses sont très prisées par les chenilles qui peuvent faire des dégâts sur la récolte.
Moins de 7 jours.
Le dolique est étudié comme engrais vert et plante de couverture dans d’autres régions du monde, et commence à faire l’objet d’un fort intérêt en Nouvelle-Calédonie pour les rotations culturales des cultures céréalières. L’enrichissement du sol en azote par les légumineuses est variable selon l’espèce et la variété et le dolique est réputé être un très bon fixateur (15 à 40 kg par 1000 kg de matière sèche). C’est une culture qui résiste particulièrement bien à la sécheresse et peut donc être utilisée entre deux saisons de culture durant la saison chaude.
Plein soleil
Environ 3 ans
De novembre à février.
On consomme les gousses vertes (quand les graines ne sont pas formées), elles sont particulièrement tendres. On peut aussi consommer les pois secs, les jeunes feuilles, les jeunes pousses et les fleurs, tout cela devant être cuit au préalable. Les graines mâtures doivent être très bien cuites car, comme de nombreux haricots, elles contiennent une toxine qui disparaît à la cuisson. Vous pouvez les laisser tremper toute une nuit et jeter l’eau puis les cuire, cela fait gagner du temps.